AVIS: Je ne suis pas un professionnel de la santé. Ceci reflète mes théories.
Judes a 16 ans. Son cousin a remarqué qu'à partir de la puberté, il a commencé à "dégénérer" - c'est-à-dire qu'il a commencé à devenir plus attiré par les contenus violents, jusqu'à en devenir profondément désensibilisé - il est devenu très étroit et fermé d'esprit, exprimant des opinions émotives haineuses sans raisonnement effectif sur plusieurs groupes sociaux, et à peu près tout ce qui est différent de sa personne. Il passe ses journées à clavarder et "troller" sur des sites web questionnables. Judes a conscience des limites culturelles de ce qu'il dit, mais y demeure indifférent et a tendance à provoquer avec des insultes raciales et discriminatoires. Ces comportements et idées fixes sont devenus si prédominants et envahissants qu'il s'y attachent maintenant à sa personnalité entière.
La rigidité et les limitations des perceptions et de l'ouverture d'esprit de Judes fait en sorte qu'il surprend les autres lorsqu'il énonce quelque chose d'intelligent. Il a tendance à se négliger et ne se lave pas souvent. Il est également prédisposé à un intérêt pour le jeu de rôle (roleplay). Judes a une excellente mémoire, et lit rapidement dans "l'âme" des autres malgré que ses croyances restent figées et archaïques. Trois ans plus tard, il est encore pire, et n'a pas évolué sa personnalité depuis l'âge de 13 ans, seulement que maintenant, il sait conduire et a un emploi. Il est très contradictoire et a une double vie, prétendant détester ce dont il pourrait être au fond de lui.
Pendant sa petite enfance, Judes vivait dans une maison insalubre et délâbrée, sans hydro ni électricité. Sa mère est alcoolique et agressive envers ses pairs, et son père est un conservateur strict.
Tous ces détails rappellent un profil de byronisme avec des traits qui sont souvent associés. Bien que tous les byroniens ne "dégénèrent" pas envers une transformation complète en personnalité d'un gollum, le byronisme serait un spectre de phénotypes du neurodéveloppent proposé par Tay Sam Pharol (moi) suite è des observations de son entourage. Nommé d'après George Byron, écrivain marginalisé du 19e siècle, il comporterait trois axes majeurs. Il n'est pas un trouble ou une maladie, ni un syndrome. Le byronisme n'est pas une pathologie mais un état.
- La rigidité idéologique et cognitive
- La proéminence d'états persistants psychologiques ou affectifs négatives, irritables, déplaisants ou anxiogènes
- Des lacunes des habiletés d'adaptation; souvent accompagnées d'éléments comportementaux et de personnalité réactifs
Les premiers signes concrets surviendraient entre les âges de 7 à 16 ans. Dû à la complexité mentale requise pour développer ce phénotype, il n'est pas "diagnosticable" avant l'âge de 13 ans. Bien sûr, on peut spéculer des signes précurseurs, tels que certains troubles de comportement et éléments de personnalité. Lorsque l'enfant atteint l'âge de raison (7-8 ans), il commence à davantage essayer de se conformer à la société, et son éducation s'estompe dans son mental, sa personnalité et ses croyances deviennent plus "fermes". Il commence également à cultiver plus concrètement des habiletés de raisonnement plus complexes.
La puberté est généralement la période où le byronisme devient cristallisé puisque des changements majeurs neuropsychologiques se poursuivent.
Le byronisme se développe lorsque ces deux "phases" de développement neuropsychologique sont déformées par des enjeux environnementaux, tels que des abus, des traumatismes, ou l'éducation et l'exposition à diverses influences socioculturelles qui sont prématurées par rapport au stade de l'enfant (politiques, philosophies ou idéologies particulières, influences "morbides, tordues ou sexualisées", internet, violences, éveil spirituel, sujets destinés aux plus âgés, etc) et que ces influences sont persistantes et dominent le monde social du jeune, au point d'influencer de façon majeure ses pensées, causant soit un "avancement" et une "déformation" de sa mentalité, son sens de l'humour, et de son imagination ou un désillusionnement extrême à un âge précoce, par conséquent agissants sur son comportement social et ses perceptions; où il n'est pas prêt, et d'où cet enfant ou adolescent risque de déformer largement ces informations ou d'en devenir très surchargé. Soi-disant le byronisme est comme une boîte de Pandora. Certains jeunes futurs byroniens sont cependant très intelligents et comprennent rapidement ces informations, mais les exploitent de façon abusive. Ces influences font également en sorte que le "mental" de jeune agit éventuellement contre lui-même telle une forme psychologique d'une maladie auto-immune, puis l'individu perd pied et contrôle. C'est pour cela que l'on retrouve plus communément le byronisme en Amérique du Nord.
En conséquent, le jeune byronien peut exploser en "épisode byronien" suite à une accumulation de ces influences et de stress imposé, ce qui génère des "vendettas" ou une surcharge psychologique ou existentielle si profonde qu'elle risque de vite endommager la vie de l'individu ou l'altérer de façon permanente via des gestes, attitudes ou conversions identitaires très perturbants, extrêmes ou dangereux --- ou bien une régression et une dégénération des habiletés d'adaptation qui ne relève pas de la schizophrénie, mais il y a tout de même une perte de contact avec la réalité ou un phénomène de surcharge de lucidité. Telle une mère qui "craque" et ne sait plus comment aimer ses enfants ou être mère, ou une personne qui voit maintenant la matrice et qui perd ses repères, paniquant de son nouveau monde. C'est l'une des formes classiques de byronisme, appelé "byronisme réactif". La rumination est aussi un trait byronien classique.
Sinon, d'autres ont des traits dès l'enfance. Ils sont vifs, parfois explosifs, parfois très rigides, et ont beaucoup d'imagination. Ils peuvent exceller en psychologie, sociologie, politique, arts, en humour, etc. ils n'ont généralement pas ou peu de retards de la compréhension des codes sociaux et du nonverbal tels que l'ont peut apercevoir chez le spectre autistique. Certains sont ultra-réceptifs et sensibles aux énergies et au nonverbal. Ont dit également que les byroniens ont un côté "sombre".
Étrangement, un certain nombre de byroniens sont diagnostiqués autistes (à tort ou correctement).
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